Résumé :
|
D©pakine, Mediator, Distilb¨ne, Agr©al, Essure, Levothyrox... Les m©dicaments destination des femmes constituent l'essentiel des scandales pharmaceutiques des soixante derni¨res ann©es. Pour tout le monde, le Mediator r©sonne comme le scandale pharmaceutique de cette d©cennie. Mais qui sait que, derri¨re les milliers de victimes de cet antidiab©tique utilis© comme un coupe-faim, se cache une tr¨s grande majorit© de femmes ? Derni¨rement, l'Androcur, prescrit contre l'hirsutisme (surpilosit©), a d©fray© la chronique en favorisant chez celles qui y avaient recours le d©veloppement de tumeurs au cerveau. Plus r©cemment encore, le Levothyrox, prescrit 85 % la gent f©minine, s'est ajout© cette litanie. En France, le ph©nom¨ne, invisible, reste hors des radars des autorit©s sanitaires. Ailleurs dans le monde, on s'interroge davantage. "Entre 1997 et 2001, 80% des m©dicaments retir©s du march© posaient plus de probl¨mes aux femmes qu'aux hommes", notait dans un rapport la Cour des comptes am©ricaine. D'autres pays cherchent conna®tre les raisons de la forte pr©sence des femmes parmi les victimes des effets secondaires. Il est grand temps de lancer l'alerte : de la fabrication du m©dicament son utilisation, des laboratoires aux institutions en passant par les prescripteurs, quand le patient est une patiente, c'est tout un syst¨me qui d©raille.
|