Résumé :
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Alain Chamfort a longtemps repoussé l'échéance car il considérait présomptueux que son histoire puisse intéresser le public. Mais la combinaison de plusieurs facteurs l'a fait changer d'avis. D'abord il y a eu une rencontre avec un éditeur qui lui a proposé de publier une anti-biographie "C'était une énigme pour moi. Une biographie c'est chronologique, on dévoile beaucoup de choses depuis sa naissance. Là on a trouvé un angle qui était de parler à travers des choix musicaux, mon itinéraire de musicien et on s'est vite aperçu que tout est lié." Et puis "le temps est arrivé, l'âge (67 ans) font qu'on peut se permettre de faire un retour sur sa vie".En acceptant l'idée de regarder dans le rétroviseur, Alain Chamfort avait envie de parler de son enfance. "L'enfance détermine ce que l'on va devenir. J'ai eu une maman qui était très, très présente, qui m'a beaucoup protégé car elle craignait pour ma santé, ayant perdu une petite fille avant moi. Elle a été extrèmement enveloppante ! ". Puis à 5 ans Alain Joseph Yves Le Govic est placé dans un centre pour des raisons de santé. Une séparation de 6 mois qui va fortement le marquer. "Il a fallu que je m'invente un imaginaire, une protection pour me consoler. La musique m'a beaucoup aidé à traverser cette période-là. C'est ce qui m'a pousssé à faire de la musique plus tard." Deuxième moment fort : la rencontre, à 21 ans avec Claude François. Il est engagé pour lui écrire des chansons. Un jour Cloclo lui dit que ces chansons-là, il aurait pû et pourrait aussi les chanter. Trouvant que son nom de famille était trop "bretonnisant, trop régionaliste", il s'est mis en quête d'un nom pour son auteur dans le Larousse. "Il m'a proposé Chateaubriand....j'ai refusé et on arrivé à Chamfort !"
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